Un jour ouvrable
de Jacques Sternberg
Préface de Denis Chollet
llustration de Baladi

Un jour ouvrable de Jacques Sternberg
Date de parution :8 octobre 2009
Nombre de pages :316
Prix :19 €
ISBN :978-2-9530540-6-4
Genre :Roman

Le livre

« L’un des prêtres a allumé une cigarette, il joue avec son alliance hérissée de diamants noirs.
– Alors, me dit-il, on fait le dactylave ?
– Je cherchais du travail simplement.
– C’est ça, reprend l’autre. Et nous on va te chercher des crosses, pas vrai, frère la Matraque ? »

Un monde où l’on est surveillé par son ombre, des voyages organisés pour visiter des bureaux… Votre journée vous déplaît ? Demandez à l’Office de Récupération des Journées Défectueuses d’en vivre une autre.

Jacques Sternberg, prix de l’humour noir, plonge le lecteur dans un univers totalitaire, une fresque délirante entre M. C. Escher et Lewis Carroll, Kafka et les Marx Brothers. Dans cette mise en abîme, c’est le visage grimaçant de notre réalité qui apparaît. Un chant poétique, loufoque et effrayant.

L’auteur

Tour à tour dactylo, emballeur, navigateur et illustrateur, Jacques Sternberg (1923-2006) fut le scénariste d’Alain Resnais (Je t’aime, je t’aime) et l’auteur d’une oeuvre dense, ironique, absurde et sombre, où se télescopent les romans, les contes et le théâtre.

L’illustrateur

Auteur de nombreuses bandes dessinées, parues entre autres chez Atrabile, à La Cafetière, aux Requins Marteaux, chez Delcourt et à l’Association, Baladi crée des univers foisonnants où l’étrange tutoie l’absurde.

Illustration de Baladi pour Un jour ouvrable de Jacques Sternberg

Les échos

« On assiste à un télescopage de maux qui donnent lieu à un cimetière de cadavres tous plus exquis et gisants les uns que les autres. Le mot de l’un mord celui de l’autre dans un esprit cannibale et carnavalesque dévorant et absolument jouissif »
(La taverne du doge Loredan – 10 octobre 2010 – Lire l’article)

« Voici un roman étrange. Enthousiasmant, à rebondissements, mais aussi déroutant »
(Les lectures d’Amélie – 31 juillet 2010 – Lire l’article)

Entretien autour du livre et de l’auteur
(Radio J – 18 mai 2010 – Ecouter l’émission)

« Un superbe texte »
(Laurianne Gourrier – Galaxies – Mai 2010 – Lire l’article)

« Les gags s’enchaînent; tout le quotidien est subverti, retourné et démasqué, page après page »
(Bernard Quiriny – Chronic’art – Février 2010 – Lire l’article)

« L’ironie est sardonique, l’humour est cynique et tout espoir d’amélioration, impossible »
(Frédéric Bargeon – Parutions.com – 18 décembre 2009 – Lire l’article)

« un regard plein de rires et d’effroi pour une œuvre de solide construction romanesque qui dénonce les mécanismes délirants dans lesquels nous sommes engoncés »
(Céline Escouteloup – Discordance – 12 décembre 2009 – Lire l’article)

Une critique d’Un jour ouvrable de Jacques Sternberg
(L’accro des livres – 4 décembre 2009 – Lire l’article)

« L’écriture, le style de Sternberg pétaradent d’inventivité, de détails saugrenus, d’humour dévastateur, d’ironie fulgurante »
(Dominique Aussenac – Le Matricule des Anges – novembre-décembre 2009 – Lire l’article)

Un critique et une lecture d’Un jour ouvrable de Jacques Sternberg
(Carole – Paludes – 9 octobre 2009 – Ecouter l’émission)

« Dès la première page, brillante, la description du réveil, les variations sur le temps et les secondes, nous sommes passionnés. Et d’autant plus que, très vite, il semble bien que cette journée ne ressemblera à rien de connu… »
(Marc Laporte – L’Express)

« Nous vivons en plein dans l’absurde. Cela d’autres l’ont dit avant Sternberg, mais aucun n’est allé aussi loin dans la logique de cette affirmation. L’Etranger de Camus vivait dans un univers en apparence rationnel (le nôtre) qui ne lui semblait absurde que dans la mesure où il n’avait pas su s’y adapter. On pouvait l’accuser de tricher ou du moins d’y mettre de la mauvaise volonté. Le héros d’Un jour ouvrable vit, au contraire, dans un univers en apparence irrationnel. Faute d’en connaître les règles du jeu, nous sommes bien forcés de lui faire confiance. Dès lors il n’y a plus de doute: ce n’est pas l’homme, c’est l’univers qui est absurde. Et quand, au gré de ces 300 pages, nous découvrons que cet univers n’est rien d’autre que notre monde, à l’envers, il est trop tard. La démonstration est achevée »
(Charles Blanchard – Le Petit Crapouillot)

« Tout ce vide, ce triomphe du néant, de l’inhumain, du nécessaire, est restitué par Sternberg avec toute la poésie de son écriture, sa perpétuelle invention verbale, ses richesses de style et cette sensibilité à fleur de mots, mal cachée derrière le grand rire de l’humour le plus percutant »
(Pierre Lepape – Paris-Normandie)

« …les images savoureuses de l’absurde, les inventions farfelues, les gags tumultueux qui font de l’oeuvre de Sternberg l’une des plus originales de notre temps… »
(Philippe Curval – Fiction – Lire l’article)

« Sternberg n’a pas prolongé Kafka : il l’a « avancé » et ce n’est pas du tout la même chose »
(Arnold Mandel – L’Arche)