Le Délit
de Jacques Sternberg
Préface de Jean-Baptiste Baronian

Le Délit de Jacques Sternberg
Date de parution :Février 2008
Nombre de pages :251
Prix :17 €
ISBN :978-2-9530540-3-3
Genre :Roman

Le livre

« Pourquoi moi ? Question encore plus insoluble que toutes les autres. J’étais seul dans cet immeuble et même dans le quartier. Quant aux autres… La mort seule, ce qu’il y avait de plus plausible. Une mort inédite et sans cadavres ni ossements. Décrétée par l’impensable en plein accord avec le silence. La mort ? Mais la question revenait inchangée : pourquoi pas moi ? »

Fasciné par l’argent, seul repère demeuré intact, un homme confronté à la crise de son identité est amené à subir un châtiment digne d’une tragédie grecque. Robinson égaré dans un univers d’objets, unique survivant d’une ville-cimetière, il contemple, stupéfait, l’étendue d’un désastre et fait l’inventaire d’un monde mort.

L’auteur

Tour à tour dactylo, emballeur, navigateur et illustrateur, Jacques Sternberg (1923-2006) fut le scénariste d’Alain Resnais (Je t’aime, je t’aime) et l’auteur d’une œuvre dense, ironique, absurde et sombre, où se télescopent les romans, les contes et le théâtre.

Les échos

« Un roman inclassable et débridé »
(La taverne du doge Loredan – 25 octobre 2010 – Lire l’article)

« Quand Le Procès de Kafka prend des accents de tragédie grecque. Une écriture unique et exigeante […] »
(Taly Lefevre – Rana Toad – 20 août 2009 – Lire l’article)

« Il y a dans ce livre un avertissement adressé à celui qui le lit … pour qu’il prenne conscience du danger qui le guette : n’être plus qu’un rouage du système et perdre à tout jamais ce qui fait précisément son humanité … »
(William Irigoyen – ARTE – Le poing et la plume – 19 août 2008)

« Oeuvre majeure et visionnaire, Le Délit est certainement l’un des livres les plus incontournables de l’année »
(Olivier Pezigot – Bifrost, n°51 – juillet 2008 – Lire l’article)

« (…) il monte du Délit un souffle, une qualité rhapsodique qui se charge d’abraser le réel, d’en faire l’implacable et viscéral parjure »
(Collectif Ombrages – 7 juillet 2008 – Lire l’article)

« Conjuguant avec bonheur l’audace littéraire (façon Joyce ou Kafka) et une remarquable acuité politique, Le Délit est de ces rares livres qui non seulement ne vieillissent pas, mais se bonifient avec le temps »
(Le Cafard Cosmique – 1er juin 2008 – Lire l’article)