Derrière le mur de briques
de Tibor Déry
Traduit du hongrois par Stéphane Clerjaud-Bodócs
Illustration de Vincent Vanoli

Derrière le mur de briques de Tibor Déry
Date de parution :3 novembre 2011
Nombre de pages :204
Prix :18 €
ISBN :978-2-918619-04-8
Genre :Nouvelles

Le livre

Une chambre d’hôpital où opère la magie des contes. Un homme libéré par ses migraines. Une fillette qui transporte une marmite précieuse à la maison d’arrêt. Un vieillard admiré, et pourtant seul parmi les autres hommes, qui fait le bilan de sa vie et dont les dernières paroles abolissent, enfin, la distance qui le sépare de l’être aimé. Des malédictions qui frappent les lâches, des amants qui se retrouvent, des corps tourmentés, des hommes qui renaissent à la vie.

Tibor Déry, portraitiste subtil, ausculte avec humanisme, poésie et humour, la minuscule pulsation de liberté qui bat dans des vies que la misère, la dictature ou la maladie ne parviennent pas à priver de tendresse, de chaleur et d’insolence rieuse.

L’auteur

Engagé dans les mouvements révolutionnaires de 1919, proche des milieux surréalistes et dada dans les années 1920, contraint à l’exil par le régime fasciste de l’amiral Horthy, Tibor Déry (1894-1977) est emprisonné une première fois dans les années 1930 pour avoir traduit Gide en hongrois et une seconde fois pour avoir participé à l’insurrection de 1956 à Budapest. Une campagne de protestation internationale où figurent les noms d’Albert Camus, Roger Martin du Gard, François Mauriac, Claude Roy, permet sa libération en 1960. Tibor Déry est l’un des plus grands écrivains hongrois du XXe siècle. Souvent ironique et satirique, il sonde avec humanisme les possibilités de résistance qui s’offrent à l’homme.

L’illustrateur

Vincent Vanoli est l’auteur d’une oeuvre riche et poétique dans laquelle l’imaginaire et le réel s’entremêlent sous un trait expressionniste. Il a publié une vingtaine d’ouvrages chez des éditeurs comme L’Association, Les Requins Marteaux, Ego Comme X, Six pieds sous terre, La Pastèque.

Illustration de Vincent Vanoli pour Derrière le mur de briques de Tibor Déry

Liste des nouvelles contenues dans le recueil

Derrière le mur de briques
Les nouilles au pavot
Le papillon blanc
La chambrée s’amuse
Amour
Philémon et Baucis
Joyeux enterrement

Lecture de la nouvelle Philémon et Baucis par Lucas Bléger et Hélène Hoohs

Les échos

« Dans ce recueil de nouvelles écrites entre 1950 et 1960, l’auteur se fait tout d’un bloc humaniste et politique sans jamais être manichéen. Il empoigne avec une grande délicatesse les conditions de vie de chacune et chacun, les soupèse, les confronte, s’approche d’existences fragiles et dépeint en arrière-plan la mainmise d’un système qui plonge le peuple dans la misère et alimente ce qu’il y a de pire en l’humain.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce fabuleux recueil, mais on ira à l’essentiel: LISEZ-LE! »
(Andreas Lemaire – Librairie Myriagone – Angers)

« C’est la pointe d’humanité qui reste en chacun que l’auteur, avec finesse et sobriété, choisit d’évoquer »
(Librairie Gibert Joseph – Paris 6e – Coup de coeur)

« Avec une très belle écriture, l’auteur nous embarque dans ces histoires en l’espace de quelques phrases. »
(Tu lis quoi ? – 7 novembre 2012 – Lire l’article)

« Il ne faut pas passer à côté de ce grand nouvelliste! »
(Librairie La Carline (Forcalquier) – Lire l’article)

« Un authentique petit bijou »
(Marc Villemain – Le Magazine des livres – Février-mars-avril 2012 – Lire l’article)

« L’incroyable diversité de plume de Tibor Déry nous submerge et nous emporte »
(Thomas Flagel – Poly – Décembre 2011 – Lire l’article)

Une émission de radio sur Derrière le mur de briques de Tibor Déry
(Carole – Paludes – 11 novembre 2011 – Ecouter l’émission)

« Les nouvelles de Tibor Déry se font l’écho d’un scepticisme politique qui n’entame cependant jamais le sens profond d’une solidarité inconditionnelle. »
(Jérôme Goude – Le Matricule des Anges – Novembre/Décembre 2011 – Lire l’article)

« C’est comme si la prose de Tibor Déry brisait « le mur de briques » en nous, comme s’il écrivait avec un bulldozer d’une délicatesse aussi infinie que l’efficacité. »
(Mathieu Lindon – Libération – 3 novembre 2011 – Lire l’article)

« Que les nouvelles de Tibor Déry soient gaies ou tristes, printanières ou hivernales, qu’elles parlent d’amour ou de mort, qu’elles touchent la classe ouvrière ou bourgeoise, elles ont toutes en commun ce goût délicieux de l’ironie et de la satire. »
(Librairie Soif de lire – Strasbourg)