Bulles de savon
de Kurt Tucholsky
Traduit de l'allemand par Elisabeth Willenz
Illustrations de Donatien Mary - Préface de Nathalie Eberhardt

Bulles de savon de Kurt Tucholsky
Date de parution :8 novembre 2018
Nombre de pages :140
Prix :13 €
ISBN :978-2-918619-44-4
Genre :Roman

Le livre

Présentatrice dans un cabaret berlinois, Barbara annonce chaque soir les numéros qui se succèdent sur la scène. Parmi eux, celui d’un travesti fait salle comble au grand étonnement de Barbara qui n’y voit qu’une mauvaise caricature de femme. C’est alors que lui vient une idée : et si elle se faisait passer pour un homme qui, au cours d’un spectacle, se transforme en femme ? C’est ainsi que Barbara, déguisée en homme et se présentant comme M. Paulus, propose son numéro de music-hall à un cabaret concurrent, qui l’embauche. Et c’est le triomphe. Mais combien de temps Paulus, objet de tous les désirs, parviendra-t-il à cacher sa véritable identité ?

Écrite en 1931 pour le cinéma, mais jamais portée à l’écran, l’histoire de Barbara/Paulus fait immanquablement penser à Victor et Victoria (1933) et aux meilleurs films de Lubitsch. Tucholsky y brouille les identités et joue sur la confusion des sentiments, pour le plus grand bonheur des amateurs de comédies pétillantes et trépidantes.

L’auteur

Né à Berlin en 1890, Kurt Tucholsky est un maître de l’ironie et de la satire. Écrivain, poète, essayiste, auteur de cabaret, il est un critique féroce et inlassable de la morale bourgeoise, de la bureaucratie, de tout ce qui marche au pas et met les hommes dans des chaînes. Exilé en Suède à partir de 1930, déchu de sa nationalité par les nazis, qu’il a toujours combattus, il se donne la mort le 21 décembre 1935.

Prix

Bulles de savon figure dans la sélection du:
Prix Mémorable des librairies Initiales
Prix Nerval-Goethe

Les échos

« Une pétillante traduction »
(Yann Fastier – Le Matricule des anges – Janvier 2019 – Lire l’article)

« Une écriture échevelée mais toujours extrêmement légère et réjouissante qui, au présent, donne en plus une sorte de spontanéité incroyable. »
(Nikola Delescluse – Paludes – Radio Campus Lille – Ecouter l’émission)